"La conversation amoureuse" de Alice Ferney
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"La conversation amoureuse" de Alice Ferney
Très bien écrit et très beau....à mon goût!
"Pauline, mariée, rencontre Gilles, en instance de divorce. Dans une langue superbe, Alice Ferney analyse les étapes et les nuances de la conversation amoureuse faite autant d'interrogations inavouées que d'aveux formulés.
La critique:
Raconter un dîner en tête-à-tête. Seulement ça. Ou presque. Est-ce possible ? Sans ennuyer le lecteur ? C'est la question qu'on se pose en ouvrant "La conversation amoureuse".
Eh oui, c'est possible. Parce qu'on s'amuse à lire ce livre. On s'amuse à être la caméra cachée de cet éternel ballet feutré de la séduction. On rit de percer les pensées de l'homme et de la femme, on se renfrogne des doutes et des suspicions, on s'extasie au son d'une voix ou à l'éclat d'un sourire.
Et au fil des pages, l'incarnation se produit : on prend parti, on devient l'homme, ou la femme. Et l'histoire qui continue, avec son point de vue neutre et invisible, et vous qui brouillez les cartes, qui n'êtes plus neutre du tout. Mais vous ne vous en rendez pas compte. Evidemment. C'est le jeu.
On dit souvent que dans un livre tout est possible. La preuve. Dans ce livre, vous mettez quelques minutes à lire des passages qui durent quelques secondes dans la vie. Les mots défilent au ralenti, votre montre affiche des numéros de page, et le temps se dérobe. Vous refermez le livre, il faut bien que ça arrive, ça arrive toujours la fin, alors il ne vous reste plus qu'un titre, et un souvenir de conversation amoureuse..."
"Pauline, mariée, rencontre Gilles, en instance de divorce. Dans une langue superbe, Alice Ferney analyse les étapes et les nuances de la conversation amoureuse faite autant d'interrogations inavouées que d'aveux formulés.
La critique:
Raconter un dîner en tête-à-tête. Seulement ça. Ou presque. Est-ce possible ? Sans ennuyer le lecteur ? C'est la question qu'on se pose en ouvrant "La conversation amoureuse".
Eh oui, c'est possible. Parce qu'on s'amuse à lire ce livre. On s'amuse à être la caméra cachée de cet éternel ballet feutré de la séduction. On rit de percer les pensées de l'homme et de la femme, on se renfrogne des doutes et des suspicions, on s'extasie au son d'une voix ou à l'éclat d'un sourire.
Et au fil des pages, l'incarnation se produit : on prend parti, on devient l'homme, ou la femme. Et l'histoire qui continue, avec son point de vue neutre et invisible, et vous qui brouillez les cartes, qui n'êtes plus neutre du tout. Mais vous ne vous en rendez pas compte. Evidemment. C'est le jeu.
On dit souvent que dans un livre tout est possible. La preuve. Dans ce livre, vous mettez quelques minutes à lire des passages qui durent quelques secondes dans la vie. Les mots défilent au ralenti, votre montre affiche des numéros de page, et le temps se dérobe. Vous refermez le livre, il faut bien que ça arrive, ça arrive toujours la fin, alors il ne vous reste plus qu'un titre, et un souvenir de conversation amoureuse..."
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